dimanche 26 octobre 2014

Doom Concert!! Live en direct de l'enfer!

Si votre enfance a été marquée par les jeux vidéos comme la mienne a pu l'être, la série Doom est certainement une référence pour vous. Qu'importe que vous soyez fan de RPG, de stratégie ou de simulation sportive, Doom, c'est Doom. Un jeu irremplaçable qui dès le premier volet a fait couler beaucoup d'encre. Dans le genre glauque et brutal, il était difficile de trouver mieux! C'est avec une certaine émotion que je me rappelle parfois ces nuits blanches entières passées à arpenter ces véritables dédales cauchemardesques en dézinguant à peu près tout ce qui y pointait le bout de ses griffes. Flingue en main, je n'étais plus cet enfant sage (bon je ne l'ai jamais vraiment été, tout est relatif!) mais devenais au contraire une brute épaisse assoiffée de sang démoniaque. Ce jeu vidéo EST metal. Des monstres dégueus, du sang, de la boucherie, des gros flingues, des pentagrammes et tout ce qui va avec. Même la musique qui accompagnait chaque niveau était largement inspirée de divers groupes de metal de l'époque.

Encore aujourd'hui, Doom impose le respect auprès des gamers. Les anciens ne lui trouvent pas d'égal (pas même Doom 3 et son extension sortis plus récemment), les plus jeunes le (re)découvrent chaque jour et une communauté encore bien active propose de nouvelles cartes et de nouveaux mods. Et il arrive que certains s'éclatent à remettre la musique du jeu au goût du jour. Notamment un certain elguitarTom qui nous vient d'Oslo et qui lui, va bien plus loin que la simple reprise pour s'amuser.

Je suis tombé sur cette vidéo totalement par hasard. J'avais juste envie de me taper un bon concert devant mon écran et, navigant de vidéo en vidéo, voilà que celle-ci m'est apparue. Donc, vous l'aurez compris, pas de compo originale mais uniquement des adaptations metalliques de morceaux tirés des premiers chapitres du jeu. Ce n'est certes pas le premier zicos à faire ça, mais il s'agit sans doute là des meilleures adaptations que je n'ai jamais entendues. Et qui peut se targuer de tenir un show de près d'une heure rien qu'avec ça? Quand au décors et au public... J'ai trouvé l'idée vraiment amusante, d'autant plus que ça ne tourne pas bêtement en rond. Quelques petites surprises viennent s'ajouter de temps en temps comme la téléportation des musiciens et le mosh pit qui s'ensuit au début ou cette altercation avec cet Imp, souvent kitch à mort mais irrésistibles. 







Metallica peut bien se la péter avec son concert en Antarctique (ce que je trouve au passage scandaleux, foutez donc la paix aux manchots!), voici le seul groupe à avoir joué en enfer!

N'hésitez pas à fouiller dans la chaîne Youtube, vous y trouverez quelques morceaux supplémentaires parfois agrémentés de clips tout aussi délirants, ainsi que sur la page Bandcamp.

lundi 20 octobre 2014

DEVEYKUS - Hasidic Doom Metal

Nouvelle rubrique, nouveau thème. Lorsque je pars en chasse pour une éventuelle chronique, plusieurs choix s'offrent à moi. Il y a tout d'abord les groupes qui me contactent eux-mêmes. Ils sont encore rares mais ils sont là (d'ailleurs pour certains d'entres eux, si jamais vous passez par ici, mes plus plates excuses pour le monstrueux retard, je ne vous oublie pas!). Les recommandations de certains amis ne sont pas négligeables, ni les réseaux sociaux où l'on peut facilement naviguer de pages en pages entre groupes, labels, pages spécialisées...  Je fréquente également quelques sites bien meilleurs que celui-ci dont je m'inspira continuellement et qui continuent à me faire découvrir des tonnes de groupes tout aussi géniaux les uns que les autres. Et last but not least, la simple recherche internet, que ce soit sur Google ou sur des sites comme Metal-archives ou Bandcamp qui me permettent des recherches plus précises tout en étant de véritables mines d'informations.

Et il y a les autres jours, où l'envie est là mais avec un je-ne-sais-quoi manquant à l'appel. Je ne sais pas par où commencer ou je n'ai pas envie de passer 3h à surfer pour rien. Dans ces cas là, Youtube peut filer un coup de main avec ses playlists et ses recommandations personnalisées (encore qu'il lui arrive de mélanger un peu tout et n'importe quoi). L'avantage, c'est qu'en plus du son, on a parfois l'image avec. Et il arrive que je tombe sur une vidéo qui me botte bien et qu'il me faut donc partager. 


D'où cette nouvelle rubrique que j'inaugure de ce pas avec les Américains de Deveykus. Le groupe a la particularité (en plus de celle d'être un groupe purement instrumental) de mélanger doom metal et musique klezmer à l'aide d'un trombone. Ils s'inspirent pour cela des mélodies hassidiques appelées "nigounim". Selon Wikipedia, il s'agit d'une "forme de musique vocale souvent sans parole quoique des sons tel “bim-bim-bam” ou “Ai-ai-ai!” soient souvent utilisés. Parfois des versets de la Torah ou des passages d'autres textes juifs classiques sont chantés d'une manière répétitive sous forme de nigounim. Il s'agit pour une grande part d'improvisations, bien qu'ils puissent être fondés sur un passage thématique ou que leur forme puisse être stylisée. Certains se présentent sous forme de lamentation tandis que d'autres sont joyeux ou victorieux." Pour le coup, je l'ai déjà dit, Deveykus donne dans l'instrumental et c'est le trombone qui prend la place de la voix. Pour aller plus loin, je ne peux que vous conseiller d'aller lire cette interview de Dan Blacksberg, tête pensante et tromboniste du groupe.






Le tempo est lourd, les sons bourdonnent à vos oreilles dans la plus pure tradition doom. Parfois, la guitare s'enflamme dans des expérimentations délirantes. Mais le véritable attrait du groupe vient évidemment du trombone. A l'écoute de ce que propose Deveykus, il est étonnant que ce type d'instrument n'ait pas plus de succès chez le groupes de doom metal tant il semble pouvoir apporter au style. Sombre, lent, triste tout autant qu'envoûtant, il tient ici la pole position, servant de fil rouge aux compositions et s'accordant parfaitement aux rythmes pachydermiques du groupe. Le tout donne réellement l'impression d'assister à une marche funèbre particulièrement glauque en plein cœur de la Nouvelle Orléans. La vidéo qui suit est un concert complet de Deveykus capté en juillet 2013 au Johnny Brenda's à Philadelphie. Pour l'anecdote, ce n'était que le second concert du groupe.








Formé en 2012, le groupe a sorti son 1er album, Pillars Without Mercy en juin 2013 que vous pourrez trouver ici et dont voici la pochette.





Avouez qu'elle en jette aussi non?

Pour terminer, la page facebook de Deveykus ainsi que le site de Dan Blacksberg, impliqué dans bons nombres de projets musicaux. Il ne me reste maintenant plus qu'à vous souhaiter un bon visionnage et une bonne écoute!

samedi 4 octobre 2014

THE GREAT OLD ONES + REGARDE LES HOMMES TOMBER + PARAMNESIA + MOONREICH - 27/09/14 Nantes, Ferrailleur




En revenant de Nantes
De Nantes à Montaigu, la digue, la digueuh
De Nantes à Montaigu la digue du hmmm... 
Veuillez pardonner ce moment d'égarement aussi stupide qu'inutile. Et surtout très facile pour un non-Nantais n'est-ce pas? Bah oui, j'ai pas tellement l'occasion d'y aller par là et pour tout dire, c'est bien la première fois que j'y foutais les pieds, alors forcément, j'ai pas pu m'en empêcher. Il faut bien une première à tout et quelle autre bonne raison aurais-je pu avoir pour aller faire un tour dans cette belle région du Pays de la Loire de Bretagne (je vous ai entendu, les manifestants!) que cette superbe affiche? Hein? Sans déconner, avouez qu'elle a de la gueule! Quand les Acteurs de l'Ombre fêtent leur anniversaire, ils sortent le grand jeu! Y compris un beau stand de merch bien achalandé avec quelques surprises pour marquer l'occaz'. J'en profite pour chopper t-shirt, sérigraphie (oeuvre de Pierre Périchaud également batteur de Paramnesia) et le vinyl de Paramnesia qui manquait encore terriblement à ma collection. Et puis c'est sympa, le Ferrailleur, petit mais sympa. Avec un choix en bières largement suffisant. Alors franchement, je repose la question, qu'aurais-je pu avoir de mieux à foutre un beau samedi ensoleillé comme celui-ci que de me joindre à la fête?

La terrasse est déjà pleine et la salle promet d'être bien remplie lorsque nous arrivons sur place, ce que je trouve assez étonnant, les soirées black metal n'étant pas forcément les plus populaires. Dès le début il fera très chaud dans le petite salle du Ferrailleur. Il y a du monde partout et il est même assez difficile de se déplacer dans la salle tant les fans ont répondu présent et cela ne fera que s'intensifier à mesure que la soirée avance. 

Quelques rafraîchissements plus tard et Moonreich ouvre les hostilités.  Pas entièrement convaincu mais pas non plus complètement hermétique par la prestation des Parisiens, seul groupe de l'affiche non signé chez LADLO. Il faut dire que Moonreich propose un black metal assez conventionnel, donc pas de grosse surprise, Cependant c'est carré, ça tabasse comme il faut et prépare bien pour la suite. Le public ne s'y trompe pas et semble pas mal réceptif. Je note quand même quelques bonnes idées ici et là qui, un poil mieux exploitées pourraient faire passer la formation parisienne au niveau supérieur et la démarquer un peu de leurs semblables.

Les choses s'annoncent en revanche plus dures pour Paramnesia. J'ai découvert ce groupe il y a peu de temps et le genre "cascadian black metal" reste assez difficile d'accès. Déjà sur album, même si je trouve personnellement celui de Paramnesia très bon, ce n'est pas si simple de rentrer dedans. Alors sur scène... avec des morceaux longs de 20 minutes je ne peux que me demander ce que cela va rendre et si le public se montrera sensible aux longues explorations sombres et glaciales des Alsaciens. Et bien je dois dire que l'énergie déployée sur scène par les musiciens et surtout le chanteur est assez incroyable et finalement, le tout se révèle encore plus immersif que la version studio. J'en ressors particulièrement bluffé car il est rare de voir un groupe enchaîner 2 morceaux si longs avec une telle patate sans jamais montrer le moindre signe de faiblesse tout en parvenant à maintenir l'assistance ainsi captivée.
Setlist:
1. IV
2. V

Pour Regarde Les Hommes Tomber au contraire, j'en attendais beaucoup. D'une, leur album est une bombe et de deux, je tombe régulièrement sur des articles élogieux concernant leurs prestations scéniques. J'en attendais beaucoup et j'en ai reçu plus encore! Les lumières s'éteignent, le seul éclairage vient du fond de la scène et ce sont donc de simples silhouettes que nous voyons se démener sur scène pour envoyer leur mélange détonnant de black metal et de gros sludge aux riffs bien lourds. Les différentes atmosphères s'enchaînent, sans interruption, maniées de main de maître par une véritable bête de scène invisible. Il règne une chaleur étouffante dans le Ferrailleur, on n'y voit plus grand chose mais tout cela ne fait que rendre le show des locaux encore plus impressionnant. Cerise sur le gâteau, le groupe nous offre une nouvelle composition. Assister à un concert de Regarde Les Hommes Tomber, c'est un peu comme affronter un ours à main nue. T'as pas fini tant qu'IL n'a pas fini et si t'en sors pas littéralement broyé, c'est que tu t'appelles Chuck Norris.
Setlist:
1. Prelude 
2. Wanderer of Eternity
3. Sweet Thoughts and Visions 
4. Ov Flames, Flesh and Sins
5. Interlude
6. Thousand Years of Servitude
7. NEW
8. The Fall


Et c'est dans cet état là que nous devons maintenant partir en expédition à la rencontre de The Great Old Ones et de son univers lovecraftien. Ayant déjà vanté en ces pages les mérites de leur dernier album en date, inutile de dire que j'attendais leur prestation avec une impatience non dissimulée. Le concert débute comme l'album d'ailleurs, par un "Antarctica" qui plonge d'entrée la salle entière dans un état de transe. Etat qui ne nous quittera plus tant le mythe lovecraftien est incroyablement retranscrit par la formation bordelaise. Nous devons approcher les 80°C (au moins!) mais qu'à cela ne tienne! Le public encore en nombre est totalement acquis à la cause des Grands Anciens qui, grâce à leurs ambiances si particulières et profitant d'un jeu de lumières bleutées somptueux font oublier la chaleur écrasante. Au contraire, l'Antarctique ou les profondeurs de R'lyeh peu importe, tout cela est juste devant nous, à quelques pas, presque palpable. Encore un groupe qui ne faillit pas à sa réputation, monstrueux autant sur album que sur scène, travaillé jusqu'à la moindre note et que je conseille à tous d'aller voir et revoir.
Setlist:
1. Antarctica 
2. The Elder Things 
3. Jonas 
4. Awakening 
5. Visions of R'lyeh 
6. The Truth



En conclusion, Nantes pourrait se trouver à l'autre bout du monde, si c'était à refaire, ce serait sans hésitation aucune. Une excellente soirée en tout point qui au passage, a été entièrement filmée en vue d'une diffusion sur le web. Merci aux Acteurs de l'Ombre pour nous avoir permis de souffler leur 6 bougies avec eux. A tous mes lecteurs, la prochaine fois ne sera à manquer sous aucun prétexte!

mercredi 1 octobre 2014

ZEUGEN DER LEERE - Seelenwanderer

ZEUGEN DER LEREE


Seelenwanderer





Depressive Black metal
Date de sortie: 11 avril 2014
Label: Autoproduction



Tracklist:
1. Intro (Pulsschlag)
2. Der Seelenwanderer
3. Anomie
4. Angstgebilde
5. Verbrannte Bilder
6. Forsaken Astronaut (Erkryss cover)
7. Tänzer Im Nebel
8. Untergang
9. Canis Majoris
10. Komplex Der Vergessenen
11. Outro (Koma)







"J'aime l'automne, cette saison va bien aux souvenirs. Quand les arbres n'ont plus de feuilles, quand le ciel conserve encore au crépuscule la teinte rousse qui dore l'herbe fanée, il est doux de regarder s'éteindre tout ce qui naguère brûlait encore en vous."
Novembre
Gustave Flaubert

La semaine dernière avait lieu l'équinoxe d'automne, période de changements amenant son lot de tracas. Synonyme de reprise du travail ou des cours pour certains, annonce de l'hiver, du froid, de la pluie, de rhumes à répétition pour d'autres et pour pas mal d'entre eux (5 à 7% dans l'hémisphère nord d'après mes sources) d'un mal purement saisonnier sobrement appelé "trouble affectif saisonnier" d'où cette citation. 

Si je parle de tout ça, c'est aussi parce que cet album de Zeugen Der Leere ("Témoins du vide" me souffle Google trad) s'adapte plutôt bien à cette période particulière de l'année. L'être humain a, je pense, un penchant masochiste par rapport à la musique. Bien sûr, il lui arrive d'en écouter pour se détendre, s'amuser ou se divertir mais qui n'a jamais écouté un musicien jouer ses peines de cœur après une rupture difficile? Ou encore et plus simplement, qui n'a jamais su apprécier cette tristesse étrangement agréable à l'écoute d'un morceau évoquant souvenirs plus ou moins douloureux? Ce ne sont là que des exemples mais ce premier album des allemands (2ème si l'on prend en compte leur passé sous le nom de Ruin Of Remembrance) est une bonne illustration de ce que j'essaie de prouver. Loin d'inspirer la joie mais néanmoins beau, agréable à l'oreille et offrant de bons moments emplis de nostalgie, de mélancolie , de sourires timides mêlés d'amertume liée à des souvenirs de jours plus heureux quand l'été battait son plein. Et il m'évoque toute une série d'images d'allées d'arbres aux feuilles jaunes oranges ou de soirée dominicale passée devant ma fenêtre à contempler la pluie battre le pavé en bas de chez moi sans relâche tout en me demandant si il ne serait pas préférable finalement, de rester au lit le lendemain.

Seelenwanderer, le titre de l'album dont la traduction française donne approximativement "âme errante" (corrigez moi si je fais erreur), convient de même parfaitement à la musique développée par le trio de Koblenz. Nous suivons donc les errances de cette âme en peine au travers d'un black metal atmosphérique à tendances dépressives mais restant malgré tout assez vif. Tout au long des 70 minutes que dure l'album vous serez ainsi amené aussi bien à sentir les larmes vous monter aux yeux qu'à lever fermement le poing ou encore à simplement apprécier les belles mélodies planantes, les yeux fermés et la tête dans les nuages pour plus d'effet.
Sans déborder d'originalité, Zeugen Der Leere est parvenu ici à composer un album compact et homogène, chaque morceau ayant ses moments forts, furieux voire vindicatifs, riffs effrénés, batterie frénétique et chant rageur en avant Mais aussi ses moments de calme spleenétique, douces mélodies, guitares acoustiques pas toujours très éloignées du folk, chant clair et aérien à l'appui. Parfois, le groupe vous emporte avec lui dans la tourmente à grands renforts de tremolo picking tragiques et épiques à la fois d'une belle clarté quand il n'use pas d'orchestrations diverses (piano, violon...) mettant encore un peu plus en avant le côté symphonique des compositions. A d'autres moments encore, Zeugen Der Leere s'oriente vers une approche plus progressive à l'aide de claviers et d'électronique. Il y a donc beaucoup d'éléments différents qui cohabitent pourtant en harmonie et offrent ainsi une réelle dimension à l'ensemble.
Souvent changeante, la musique présentée ici déborde d'émotions sans jamais se répandre en raccourcis ou clichés trop faciles. D'ailleurs, les breaks sont plutôt bien trouvés et font facilement passer d'un état à l'autre.

Sur une note plus anecdotique, je me dois d'ajouter que l'usage de l'allemand pour les textes (hormis la cover d' Erkryss) est assez judicieux dans la mesure où la langue de Goethe se révèle ici dans ce qu'elle a de plus beau. Comprenez moi, mes oreilles françaises ont parfois du mal à s'adapter aux sons émis par nos chers voisins d'outre-Rhin et je sais que je ne suis pas le seul. Pourtant, il y a un je ne sais quoi dans cet album qui fait que ça colle. Tout est question d'intonation et d'atmosphère sans doute (et puis certainement que les métalleux bourrés du Party San sont en fait un très mauvais exemple...).

Non, Zeugen Der Leere ne frappe pas par son originalité, même si non dénué de quelques surprises habilement ficelées, mais bel et bien par la solidité de ses compositions qui malgré leur relative longueur dépassant souvent les 7 minutes, ne permettent à aucun moment à l'ennui de s'installer. Un album clair-obscur pourrait-on dire, beau et triste à la fois, qui plaira sans aucun doute aux amateurs du genre (et que le groupe offre gratuitement en téléchargement soit dit en passant).


Highlights: "Der Seelenwanderer" "Komplex Der Vergessenen"