jeudi 18 septembre 2014

FALL OF SUMMER - 05-06/09/2014




J'imagine que l'affiche devrait se suffire à elle-même et qu'il n'est nullement besoin que je me casse le cul à pondre tout un article. Nan mais merde, vous imaginez? Une véritable liste de groupes cultes (Venom, Carcass, Rotting Christ, Assassin...), de valeurs sûres qui ne passent jamais chez nous ou si peu (Artillery, Ascension, Cancer...) et aussi de jeunes groupes aux dents longues (Bölzer, Vampire...) avec en prime la petite touche locale qui fait plaisir (Agressor, Can Of Worms, Vorkreist...). Alors évidemment, si on ajoute à tout ça le fait que cette belle célébration métallique se déroule en région parisienne, et donc pas loin de chez moi, mon sang ne fait qu'un tour! Ce Fall Of Summer se fera avec moi ou ne se fera pas!

Avant d'entrer dans le vif du sujet et vu qu'il s'agissait d'une première édition, passons d'abord brièvement en revue les détails techniques du festival.
Camping: J'ai eu très peur en voyant le camping (assez mal indiqué au passage mais bon... faut pas sortir de Saint Cyr non plus). Assez excentré par rapport au site, il m'a semblé bien petit et surtout, les tentes collées les unes aux autres de cette façon... pas pour moi. Alors oui je suis chiant, je tiens à mon petit confort et à un certain degré d'intimité. Là ça me paraissait juste impossible. Retour à la case départ et on pose la tente à côté du parking. Avantage = les trucs à planquer restent au chaud dans la bagnole, juste à côté. Ceci dit, je ne blâmerais pas l'organisation là-dessus, vu la configuration du site, je ne pense pas qu'ils puissent faire mieux (et tant qu'il est possible de poser la tente à côté du parking, ça me va de toute façon).

Le site: ma foi très agréable. La Blackwaters Stage devant le lac, ça en jette un max! Je n'y suis pas allé mais les mosh pit dans le sable, ça devait être assez fun au passage! Une bute traverse le site dans le sens de la longueur, séparant bien les 2 scènes et il est donc parfaitement possible d'avoir une vue impeccable sur chacune des 2 scènes, y compris pour les personnes de petite taille. Même si il y a toujours un blaireau de 3m50 pour se poser à seulement quelques centimètres devant vous sans même consentir à montrer le moindre signe d'attention... Les aléas des concerts, faut faire avec!
Le principal problème du site c'est qu'il est blindé de moustiques. ces salopards sont ultra agressifs et vous boufferont toute la durée du festival si vous n'êtes pas équipé. Et je me demande s'il n'y avait pas d'autres bestioles encore moins sympathiques vu la taille de certains boutons...

L'organisation: je vais commencer ce paragraphe par les points négatifs. Il y a bien quelques petites choses à revoir comme un minimum d'éclairage histoire de pouvoir chier autrement qu'en vision nuit ou ce système de jetons pour la bouffe et la boisson. C'est assez pénible d'une part et en plus comment suis-je sensé savoir à l'avance ce que je vais avaler et en quelle quantité? Bref, j'aime pas faire la queue (surtout quand Sodom se défonce sur scène), on sait pas où les foutre, ça se perd facilement et mauvais calcul, il m'en reste 5 ou 6 dont je ne sais que faire... Si ils étaient de nouveau échangeable à la sortie, j'ai pas vu. Dernier mauvais point, j'aurais apprécié être averti avant d'arriver sur place qu'il y aurait des séances dédicaces. J'avais fouillé un peu sur le site et sur la page facebook et soit je suis bigleux soit il n'y était nulle part fait mention. Pas trop grave mais j'avais quelques vieux vinyles à la maison que quelques gribouillages auraient bien décorés.
Sinon que dire d'autre? Et bien que tout le reste était nickel! L'alternance entre les 2 scènes a parfaitement fonctionné, jamais de temps mort entre les groupes sauf en début d'après midi quand ils se succédaient tous sur la Sanctuary Stage et même là, pas de retard. Le site est resté très propre tout au long du festival ce qui n'est pas négligeable et les bénévoles étaient tous super accueillants, service rapide et avec le sourire. Le choix en bouffe n'était pas énorme mais suffisant et en ce qui concerne la bière ce n'était pas de la grande dégustation mais toujours mieux que de la Kro/pisse de vache. A noter la présence d'hypocras et ça, c'est cool! Installer 3 bars était d'ailleurs une très bonne idée puisque jamais de queues. Juste... pour l'année prochaine... JE VEUX DU CAFÉ!!! Ou des boissons chaudes, n'importe quoi mais la nuit ça caille et ça rebooste le samedi matin avant de repartir à la charge. Je sais qu'il y en avait au camping mais visiblement pas assez. Quand j'en ai demandé 2, on m'en a refilé qu'un en me disant que c'était la grosse dèche et il n'était pas si tard que ça.

Le market: une très bonne surprise! A tel point que j'ai plus facilement trouvé mon bonheur qu'au Party San. Il n'est évidemment pas énorme mais fouiller là dedans est un réel plaisir. Même si mon banquier a depuis appris à craindre Osmose et les Acteurs de l'Ombre...


Les groupes maintenant!

JOUR 1 - VENDREDI
Nous arrivons comme c'est de coutume en retard, la faute cette fois à ce maudit boulot qui non content de nous tuer à la tâche tous les jours de la semaine se fait en plus un malin plaisir de nous faire louper Cruxifiction, Mercyless et Agressor... Merde, Agressor devait être une première pour moi et j'étais plus qu'impatient! Me rattraperait, promis! C'est donc avec Bölzer que commence pour nous le Fall Of Summer. Enfin leur show est déjà pas mal entamé le temps que l'on trouve un peu nos marques, qu'on choppe nos jetons puis une bière. 2 mecs sur scène et pourtant ça envoie du lourd! Le death metal des suisses est parfait pour se mettre dans le ton et j'aurais aimé en voir un peu plus. Leur réputation grandissante n'est pas volée et après les avoir déjà manqué au Party San, j'espère les retrouver enfin dans des conditions optimales très bientôt.


Première prestation en France pour Exumer! Un comble! Un bon show de thrash comme on l'aime, c'est-à-dire redoutablement efficace! Possessed By Fire, le premier album du combo (pas loin de 30 ans au compteur!) se taille la part du lion et ce n'est absolument pas pour me déplaire. Une belle énergie, communicatrice même en les regardant de loin.
Setlist:
Winds of Death 
Journey to Oblivion 
The Weakest Limb 
Fallen Saint 
Vermin of the Sky 
A Mortal in Black 
A New Morality 
I Dare You 
Xiron Darkstar 
Fire & Damnation 

Possessed by Fire 


Retour à la Sanctuary Stage où Rotting Christ est déjà en place. Cela fait des années que je rêve de voir ce groupe et c'est enfin réalité! Son un peu brouillon mais ce détail est vite oublié devant la prestation des grecs, absolument énorme! C'est le groupe tout entier qui met une ambiance de folie en assénant des titres tous plus excellents les uns que les autres avec un jeu de scène très énergique. Grosse baffe!


Comme au Party San, Aura Noir écrase tout sur son passage à grands coups de riffs assassins. C'est certes old school à mort mais c'est aussi ce qu'on aime en live. Surtout quand c'est si bien foutu d'autant plus que le son est cette fois très bon.
Setlist:
Upon the Dark Throne 
Hell's Fire 
Fighting for Hell 
Deep Tracts of Hell 
Shadows of Death 
Snake 
Abbadon 
Hades Rise 
South American Death 
The Stalker 
Condor 
Black Metal Jaw 
Iron Night/Torment Storm 

Conqueror 


Après la déferlante Aura Noir, changement de programme avec Borknagar. C'est à ce moment là que nous retrouvons Leperkahn, chroniqueur sur l'excellent site No Clean Singing, en déplacement à Paris. A peine le temps de briser la glace en quelques mots autour d'une bière que les blackeux / folkeux norvégien entament leur set. Concert sympa mais sans plus. Et c'est bien dommage car j'aime beaucoup leurs albums, du moins ceux que j'ai écouté. Je pense que les voir sur la Blackwaters Stage plutôt que sur la Sanctuary aurait pas mal aidé à se plonger dans la musique si particulière du groupe. Déjà par rapport à la qualité du son mais aussi avec le cadre. Bref j'ai apprécié mais il m'a fallu faire quelques efforts pour m'immerger pleinement.
Setlist:
The Genuine Pulse 
Oceans Rise 
Epochalypse 
Ruins of the Future 
Ad Noctum 
The Eye of Oden 
Frostrite 
Universal 
The Dawn of the End 
Colossus 


Les choses vraiment sérieuses commencent de suite après car c'est au tour de Venom. Show parfait, pas mal axé old school avec quand même une préférence pour le génialissime Black Metal. "Black Metal" d'ailleurs qui frappe dans ta face pour débuter puis une succession de titres cultes avec une belle grosse patate. Quelques morceaux plus récents sont ceci dit joués aussi ce soir, histoire de ratisser large, avec notamment quelques extraits du petit dernier Fallen Angels. Toujours est-il que Venom, ça troue le cul et qu'il y a pas mal de leçons à tirer d'une telle prestation.
Setlist:
Black Metal 
Hammerhead 
Bloodlust 
Buried Alive 
Antechrist 
Hail Satanas 
Pedal to the Metal 
Resurrection 
The Evil One 
Welcome to Hell 
Leave Me in Hell 
Warhead 
Fallen Angels 
In League With Satan 
Witching Hour


Impaled Nazarene... décevant. Je n'ai jamais été un grand fan du groupe. Cependant, leur présence au Party San l'année dernière m'avait pas mal réconcilié et j'attendais du coup d'avoir la confirmation. Mais son pas à la hauteur, beaucoup trop fort. Il n'y a guère que la voix de Mika qui ressortait pas trop mal, derrière ça donnait plus l'impression d'écouter un bootleg. Et puis après Venom, c'est pas la peine.
Setlist:
1999: Karmageddon Warriors 
Flaming Sword of Satan 
Armageddon Death Squad 
Steelvagina 
King Reborn 
We're Satan's Generation 
Cogito Ergo Sum 
Dystopia A.S. 
Apolokia 
Condemned to Hell 
The Crucified 
Goat Perversion 
Enlightenment Process 
Pathological Hunger for Violence 
Ghettoblaster 
Vigorous and Liberating Death 
The Horny and the Horned 
Sadhu Satana 

Total War - Winter War  


Et puis avant Carcass non plus d'ailleurs! Mais quelle prestance, quelle énergie! Et quel son parfait! Le groupe est heureux d'être là et n'hésite pas à le faire savoir en chiant au passage sur le Hellfest. Le combo envoie la sauce comme à l'accoutumé, présentant assez largement Surgical Steel. Pas mal de retours en arrière sur des titres cultes et c'est fort logique... Et fort efficace! Jamais déçu avec Carcass, une véritable machine de guerre sur scène!
Setlist:
Buried Dreams 
Incarnated Solvent Abuse 
Cadaver Pouch Conveyor System 
Noncompliance to ASTM F 899-12 Standard / This Mortal Coil 
Reek of Putrefaction 
The Granulating Dark Satanic Mills 
Genital Grinder / Exhume to Consume 
Captive Bolt Pistol 
Corporal Jigsore Quandary 
Ruptured in Purulence / Heartwork / A Congealed Clot of Blood 



Un aller retour rapide à la tente me fait manquer le début de Vampire qui clôture la soirée. D'ailleurs je n'en vois pas grand chose puisque le groupe se contente du minimum syndical et se barre une bonne dizaine de minute avant l'heure prévue. Du coup je n'en ai pas grand souvenir. Tant pis, on est tous crevés et une longue journée nous attend le lendemain.


JOUR 2 - SAMEDI
La honte... On "héberge" notre ami Leperkahn sous notre tente et on dort comme des loirs lorsque ses obligations le font retourner sur la capitale en cette belle matinée. Des petits soucis de santé le tiennent malheureusement à l'écart de cette deuxième journée, pas de chance...


Ce sont les Bayonnais de Can Of Worms qui ont l'honneur de débuter la journée. L'occasion de les découvrir car je ne les connais absolument pas et franchement... c'est bien sympa! Il n'y a pas encore grand monde devant la scène pour les accueillir (faut dire qu'il n'est que midi) mais ils ne s'en formalisent absolument pas et bien au contraire, communiquent avec le public présent avec humour dans une ambiance conviviale. Musicalement, leur thrash virulent supporte plus que bien l'exercice du live. Une belle découverte.


Vorkreist a la malchance de jouer alors que je suis en pleine digestion, je ne suis donc pas tellement attentif à ce qui se passe sur scène. D'autant plus qu'il fait chaud... Et soif... Les morceaux semblent pas vilains mais je ne suis pas embarqué par leur prestation.


J'ai eu la chance, il y a quelques années de voir Den Saakaldte quand Niklas Kvarforth était encore avec eux. Si son remplaçant s'en sort plutôt bien, il n'a pas son charisme (si on peut appeler ça comme ça...). Petite déception donc, mais sinon bien.


Code par contre m'embarque aisément avec son metal extrême progressif. J'avais déjà été bien emballé par Augur Nox, leur dernier album, mais la version live est vraiment superbe même si le groupe est plutôt statique sur scène. Vraiment un groupe intéressant à creuser en profondeur, il le mérite!
Setlist:
The Cotton Optic 
Edysis 
Trace 
Smother 
The Lazarus Chord 
Rattle 
Possession Is the Medicine 
Triptych 

Cloud-Formed


Passer de Code à Debauchery n'est pas une mince affaire mais pourquoi pas. Le programme nous promettait "du groove, des nichons, du sang à gogo, des monstres et bien sûr, du putain de death metal." On a tout eu, dans l'ordre ou pas on s'en tape. Si, si, même les nichons et le sang. Enorme, à revoir d'urgence!


Nous continuons la journée dans l'intensité avec Assassin et son thrash à l'allemande! Alors voilà un groupe qui, malgré son statut culte, a toujours fait figure de second couteau aux côtés de Kreator, Destruction ou Sodom. Et Pourtant... Ils n'ont décidément pas grand chose à leur envier (si ce n'est un peu de popularité?). Le groupe balance la purée et met tout le monde K.O. Ils prennent un réel plaisir à jouer pour nous en cette fin d'après midi et cela se voit. Belle énergie, bonne communication avec quelques pointes d'humour, "Baka" renommée pour l'occasion "Trou du Cul" ce qui donne lieu à pas mal de vannes potaches bien grasses dans la fosse... Génial.
Setlist
Fight (To Stop the Tyranny) 
Breaking the Silence 
The Last Man 
Forbidden Reality 
Baka 
Destroy the State 

Assassin 


Premier groupe à jouer sur la Blackwaters Stage, Salem est pour moi encore un groupe inconnu au bataillon. Chose que je m'empresserais de rectifier dès que possible car leur doom/death agrémenté de subtiles touches moyen-orientales est des plus agréables. Malheureusement, c'est un public pas mal clairsemé qui fait le déplacement pour eux.


Nous assistons brièvement au début du concert d'Artillery qui, si il reste plutôt convaincant dans l'ensemble n'est pas non plus l'événement que nous attendions. Un peu de mal avec ce type de chant... Du coup direction le market faire les quelques derniers achats. Y compris pendant Ahab qui ne m'avait guère convaincu au Party San. Et parce que ça fait du bien aussi de faire sa larve de temps en temps.


C'est donc pour Cancer que nous retrouvons les plaisirs du live. Show à l'ancienne qui nous ramène aux débuts des 90's, les Anglais font la part belle à leurs débuts discographiques et nous claquent même une reprise de Celtic Frost en guise de final. Des shows comme ça, j'en veux encore!
Setlist:
Cancer Fucking Cancer / Witch Hunt 
Death Shall Rise 
Into the Acid 
Die Die 
Tasteless Incest 
To the Gory End 
Bloodbath 
Body Count 
Hung, Drawn and Quartered 

Deathroned Emperor 



Pentagram, le groupe maudit du festival, doit faire face à de sérieux problèmes de sons pendant la quasi totalité de leur prestation. Le groupe assure pourtant le show en vrais pros qu'ils sont, Bobby Liebling en tête. Avec un son correct, Pentagram aurait été facilement l'un des grands moments de ce festival... Le destin en a décidé autrement, arf... Y a moyen de les revoir l'année prochaine?


Même si Ascension ne m'était pas inconnu aux débuts du festival, cela n'enlève rien au fait que c'est bel et bien le Fall Of Summer qui m'a fait découvrir cet excellent groupe nous venant d'Allemagne. Pas mal de temps avant, alors que je découvrais l'affiche sur mon écran, m'est venu la bonne idée d'aller écouter un peu les groupes dont je n'avais jamais entendu parlé. La claque! Ni une ni deux, Consolamentum, leur seul album à ce jour, est commandé. Inutile de préciser que j'attendais le groupe au tournant. Et une claque de plus! Grandiose, épique, puissant... les adjectifs me manquent. Même le décors est travaillé en détail, la nuit tombé, les bougies qui éclairent la scène, le chanteur que l'on croirait sorti d'un autre monde... Pfff et musicalement, qu'est-ce que c'est bon! Même si les têtes d'affiche ont sérieusement assuré, pour moi, LA branlée du festival, c'est clairement Ascension qui me l'a collé.


Et c'est encore grâce au Fall Of Summer que je peux désormais dire que j'ai vu le big 3 allemand! Me manquait Sodom, c'est chose faite. Et comme l'avaient déjà prouvé Ascension juste avant ou Assassin et Exumer plus tôt, l'efficacité allemande c'est quand même quelque chose! Le trio sort l'artillerie lourde et écrase littéralement le public sous un rouleau compresseur parfaitement huilé. 
Setlist:
Agent Orange 
In War and Pieces 
Outbreak Of Evil 
Surfin' Bird / The Saw is the Law 
Sodomy and Lust 
Stigmatized 
Blasphemer 
City of God 
Burst Command 'til War 
M-16 
Remember The Fallen


Suite à Ascension et Sodom, la fatigue et le froid qui commencent à se faire sentir... je me demandais bien comment j'allais apprécier Enslaved. Les norvégiens s'en sortent avec les honneurs et la beauté de leurs compositions me font presque oublier les couvertures chaudes qui m'attendent un peu plus loin. Notamment grâce à un bon partage entre un Grutle (l'avait pas un peu abusé de la bouteille?) et son public. Sinon, quelle voix!


Ayant déjà zappé Watain au Party San, je lutte tant que je peux pour me décider à rejoindre la Blackwaters Stage mais... sans y parvenir. Je vais donc me coucher, sachant déjà que je vais le regretter, y compris pour Bömbers qui a du être une manière bien sympathique de boucler ces 2 excellentes journées mais plus que satisfait d'un festival qui je l'espère continuera à proposer des affiches aussi alléchantes et aussi variées tout en restant cohérentes. Un festival si bien organisé qui allie le culte et la nouveauté, à 2 pas de Paris... Vous n'avez plus aucune excuse! En conclusion, the place to be début septembre pour toutes les années à venir.


Note: les setlists ont été recopiées à partir de Setlist.fm. Ne sachant pas qui en est à l'origine, merci à lui (ou à elle... ou eux... ou elles...).

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