mercredi 4 février 2015

WROUGHT IRON - Rejoice And Transcend

WROUGHT IRON


Rejoice And Transcend





Black death metal / grindcore
Date de sortie: 24 juin 2014
Label: Grimoire Records


Tracklist:
1. Dawn Of The Swamp
2. White Death
3. Danse Macabre
4. Brine
5. König Von Scheisse
6. Revelation And Awakening
7. Descendant
8. Impulse Hangover
9. Coyote






Il y a des labels comme ça qui, d'un coup vous apparaissent comme de véritables messies, répendant la mauvaise parole du metal dans sa version la plus crue avec la fâcheuse tendance à se révéler, en plus, d'incroyables dénicheurs de talents. Et en ce qui concerne Grimoire Records, nous n'avons pas fini de vous en parler, croyez moi! D'ailleurs ce n'est pas la première fois, souvenez-vous de Barbelith. Et voilà comment en peu de temps, un petit label m'aura fait forte impression au point que je guette désormais chacune de leurs sorties. J'avais déjà goûté aux plaisirs de Torrid Husk ou Dweller In The Valley, puis Barbelith donc, au tour désormais de Wrought Iron, en attendant The Vomiting Dinosaurs qui s'annonce lui aussi assez prometteur. Rien que le nom mérite une écoute. Mais je m'égare et en parlant de nom, autant dire que Wrought Iron porte plutôt bien le sien. Le metal, c'est trop propre. Là, on parle bien de fer, le genre bien rouillé et qui infecte la plaie si on se blesse avec. Et forgé qui plus est, donc longuement travaillé à grands coups de marteau et battu tant qu'il est brûlant, tout juste sorti de sa forge infernale.
Ma comparaison n'est pas si hasardeuse. D'ailleurs si le fer est chauffé avant d'être travaillé, ce n'est pas un hasard, celui-ci devenant plus facile à modeler. Wrought Iron a créé sur son premier album un véritable alliage blasphématoire, s'allouant les plus noirs desseins des différents sous-genres les plus extrêmes. Il ne s'agit même pas d'une simple succession de riffs empruntant à tel ou tel style mais plutôt d'un mélange homogène ressortant si naturellement qu'on se croirait parfois projeté dans le local de répèt du groupe, lieu où l'album a d'ailleurs été capté. Le son est des plus agressifs, rugueux à souhait et les 35 minutes que chiffre Rejoice And Transcend paraissent ne former qu'un seul long morceau de powerviolence cathartique envoyé avec une méchanceté innée et inouïe, sans aucun moment de répit si ce n'est quelques ralentissements de tempo malsains qui raviront les sado-masos adeptes d'une délicieuse torture musicale. Et ce n'est pas peu dire tant l'album est globalement ultraviolent et rapide.

Grind, death, black, crust... Tout y passe et il faut bien reconnaître aux musiciens une intelligence indéniable dans la compositions de ces 8 titres. Ces influences sont toutes parfaitement assimilées et se mêlent les unes aux autres sans que l'on y prenne garde, preuve d'un savoir-faire évident de la part d'une formation si jeune. Le plus étant la performance de Kenny, le vocaliste, dont les hurlements sauvages et enragés exhalent la malveillance tout en s'adaptant sans souci aux changements stylistiques de ses musiciens.

Wrought Iron est définitivement un groupe fait pour vous malmener, vous chauffer et vous marteler jusqu'à faire de vous son pantin. Vous n'en sortirez pas indemne, quelle claque!







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